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Une cantine repensée

Comment mieux manger ensemble

Environ 20 % de la population allemande a régulièrement recours à la restauration collective, dont presque 50 % au sein des entreprises. Pourtant, les cantines n'ont souvent pas bonne réputation. Les raviolis et escalopes panées, le tout dans une atmosphère aseptisée, font partie du quotidien ; un concept souvent dû au manque de personnel et à l'augmentation des coûts, mais qui passe désormais à côté des vrais besoins réels des employés.


Les habitudes alimentaires en entreprise ont changé. L'interaction entre le home office, les horaires de travail flexibles, les fluctuations de la charge de travail et la volonté de manger équilibré a véritablement transformé la restauration collective. Il convient de trouver des solutions non conventionnelles et en même temps économiques. La cantine est de plus en plus repensée, tant au niveau de l'offre culinaire que de la distribution et de la présentation des repas.

Sain et complet : ça, ça ne change pas

Les exigences des usagers ont évolué. Selon une récente enquête de la Fédération allemande des associations de consommateurs, 90 % des personnes souhaitent également manger des repas sains et complets en dehors de chez elles.


Sur la liste des souhaits des consommateurs, on trouve : une plus grande variété de plats, la protection des animaux et du climat, le caractère régional des produits, la fraîcheur ainsi que davantage de plats végétariens. Sans oublier le désir d'échanger avec les autres dans une atmosphère qui y invite. Mais comment y parvenir dans un contexte de pénurie de personnel pour l’ensemble du secteur ?

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Avec sa « Urban Canteen », Koral Elci, entrepreneur gastronomique à Hambourg, a trouvé la recette. C’est sur la Willy-Brandt-Straße qu’il a ouvert la « Table Dot » (non associée à une entreprise), librement accessible à tous. De temps à autre, des chefs de renom et des chefs étoilés viennent y préparer des plats, comme le curry de lentilles vertes aux crevettes, à des prix raisonnables. La clé, c’est le facteur du personnel : « Nous nous concentrons sur la qualité des repas et remplaçons le service par des solutions numériques de commande et de paiement et par le self-service ». Avec des offres comme celle de Koral Elci, les entreprises peuvent donc en fait externaliser la restauration.

FRESH & GO, les automates de service et autres permettent d’économiser les ressources

Il est vrai que : ce concept n'a pas (encore) d'impact sur le grand public. Mais la tendance se dessine clairement. Et de nombreux fournisseurs suivent depuis longtemps cette tendance en proposant des solutions économes en ressources et de haute qualité pour la restauration collective.


« La numérisation des processus de commande, les services de livraison et l’offre en distributeur automatique, comme de délicieux sandwichs ou bowls, ont nettement progressé », souligne également Bernd Rupprecht, directeur général et chef des ventes et du développement du marché Traiteur chez B.PRO.


Avec son concept de restauration FRESH & Go , l’entreprise d’Oberderdingen réagit notamment aux défis en matière de personnel ainsi qu’aux nouveaux besoins du marché. Le concept modulaire complet offre des repas chauds à emporter toute la journée, avec self check-out, sur une surface de moins de 9 m² et peut être entretenu par une seule personne.

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Restauration collective de qualité : quatre avantages pour les entreprises

De nombreuses entreprises ont compris qu’une restauration de qualité pour les employés est un élément qui présente de nombreux avantages. En voici quelques-uns :

• Amélioration du climat de travail

• Augmentation de la productivité et de la créativité

• Réduction de l’absentéisme et des frais médicaux

• Augmentation de la l’attractivité en tant qu’employeur.


« New Work » devient ici le mot d’ordre. Il met l’accent sur les souhaits et les besoins des employés, dont les valeurs centrales sont la liberté, l’autonomie et la participation à la collectivité. Chez Google et autres, les cantines sont depuis longtemps devenues des lieux d’échange où il est possible de manger 24h/24 et 7j/7 dans une ambiance où le bien-être est roi.


« Je pars du principe que la restauration collective va prendre une toute nouvelle envergure », confirme également le directeur général de B.PRO, Bernd Rupprecht. Son entreprise propose de nombreuses idées pour faire de la cantine de demain une réalité : « Des modules mobiles et design pour la présentation des repas, des composants pour une distribution attrayante des repas et le self-service, ainsi que des solutions flexibles pour le frontcooking, préparation comprise ».

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Systèmes modernes de distribution de repas pour les concepts « New Work »

La gastronomie est un facteur central du « New Work », ce que confirme également Sebastian Herrmann, expert en conseil gastronomique du bureau d’études Reisner x Frank de Gräfelfing. « Je vois ici quatre points forts essentiels ». Il s’agit de processus rapides pour les temps de pause, qui sont généralement de 30 à 45 minutes, de prix attractifs et d’un environnement pratique et agréable qui permet d’être en contact les uns avec les autres. Où se trouve le levier le plus important pour influencer tout cela ? « Pour moi, il se trouve clairement au niveau des systèmes de distribution ».


Au lieu des systèmes traditionnels comme le one-line (OL) ou le free-flow (FF), Herrmann voit l’avenir dans des concepts qui évitent avant tout une longue file d’attente et des procédures de paiement compliquées. En voici quelques exemples :

  • One-Stop Classic : plusieurs comptoirs, mais où l’on trouve partout les différents composants d’un menu complet. Le client obtient tout ce qu’il veut en faisant la queue une seule fois, le paiement se fait directement aux différents terminaux.
  • One-Stop Flex : comme chez McDonald’s, le client choisit et paie à un endroit central, où on lui remet également le menu.
  • One-Stop Flex Digital : un concept fortement tourné vers l’avenir. Le One-Stop Flex Digital est structuré comme le One-Stop Flex, à ceci près que la commande et le paiement se font en amont de manière numérique, par exemple via une borne de commande ou une application. Comme dans les restaurants fast-food, la remise de la commande peut même se faire par un guichet.

La numérisation, catalyseur de la cantine de demain

Pas surprenant : la numérisation prend également une place de plus en plus importante dans le secteur de la restauration collective. Compass Group Deutschland GmbH vient de lancer le premier concept de restaurant d’entreprise entièrement numérique d’Allemagne pour une entreprise technologique. Il accueille jusqu’à 600 personnes par jour. La plateforme numérique « Time2Eat » joue ici un rôle central. Avec elle, les usagers réservent entre autres des places au restaurant de l’entreprise ou commandent des repas à emporter. Cela permet non seulement de gagner du temps, mais aussi de planifier la pause en fonction des souhaits de chacun : le salarié décide lui-même du moment et du lieu où il souhaite manger, seul ou avec d’autres.

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Conclusion

La cantine de demain répond aux besoins des salariés et allie une restauration de qualité à une technique moderne, à une ambiance qui invite au bien-être et à l’échange. Grâce à des processus de commande numérisés et à des systèmes de distribution flexibles, les entreprises créent un endroit qui offre bien plus qu’un simple choix de plats ; il devient partie intégrante du « New Work » et favorise un environnement de travail sain et productif.


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